Se sortir d'un mauvais pas [PV Saphir]

Je suis où là? Mon gentil maitre ne me considérant pas comme un esclave, ou comme un gigolo, il me laissait librement sortir de chez nous. Commeje m'ennuyais tout seul, j'étais sorti. Résultat, et bien je suis perdu. Près d'un port certes, mais perdu tout de même. Si je demandais mon chemin peut être que... Mais je ne disposais pas de collier, et même si ma queue était caché dans mon pantalon, j'avais trop peur de me faire renvoyer dans une animalerie, pour revivre mon passé.

Donc je resterais perdu le temps qu'il faudra, jusqu'à ce que je retrouver mon chemin. Je regarde un peu partout, vérifiant de ne pas être suivi. Personne en vue. Enfin, si en y regardant bien. Je vois un homme bien plus grand que moi, totalement trempé. Il semblait être humain, mais je me méfiait. Moi aussi je ressemble à un humain, ma queue étant caché. D'un autre côté, j'avais plus peur des humains que des hybrides. Je restais totalement pétrifié devant lui, n'osant pas bouger.

Je dégluti difficilement... Comment fallait-il que je réagisse? Que je parte en courant? Que je reste là pour perdre mon côté craintif? J'aimerais bien, mais je ne suis pas sur de tenir face bien longtemps... Légèrement plongé dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite que l'homme en profitait pour s'approcher de moi. Je reculais un peu, jusqu'à buter contre une grande caisse. Il ne se trouvait plus qu'à un petit mètre de distance et il m'adressa la parole. Je secouais négativement la tête, remuant mes cheveux au passage.

Je lui tend la cape que j'avais sur les épaules laissant apparaitre les vêtements que mon maitre me prétais. Je me rappelle encore ses paroles "un vrai petit Egyptien comme ça". Je n'en avais personnelement jamais vu, à part Shaï bien sur.

J'offrais de bon coeur ma cape, sachant que mon maitre serait tout à fait content que je l'ai prêté à quelqu'un de tremper pour ne pas qu'il attrape froid. Lorsque l'inconnu me la rend, tout d'abord surpris, je manque de tomber sur la caissse, mais recueille mon tissu, que je m'affaire à plier correctement. Je l'oberse ensuite, il venait de s'assoit sur une pierre et sortait une tablette de chocolat blanc de sa poche. Elle avait l'air en bonne état, malgrè la chute dans le port.

Rien qu'à sa vue, mon ventre grogne, mais j'hesite à accepter son offre. On sait jamais ce qu'il peut y avoir la dedans. Drogue, cédatif poison... De la part d'un inconnu qui venait de tomber dans l'eau et qui était beaucoup plus grand que moi, j'avais quelques doutes. Mais comme j'avais marché beaucoup depuis mon dernier déjeuné, j'accepta quelque peu hésitant le morceau.

Je lui fis un petit sourire intimidé et mis le morceau à ma bouche. Je n'en avais jamais gouté, et pour tout dire,c 'était délicieux. Nouveau sourire de satisfaction.

Pour tout dire, il avait vu juste. Je n'étais pas dangereux du tout. Déjà par ma corpulance, par mon mental que m'a donné mon passé, mais aussi par ma personalité, qui deteste la violence. Je jette un coup d'oeil au dénomé Syn.

Je baisse légèrement le regard.