Enchères... [Pv Shaï]

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Une ville noire, éclairé par la lumière de la lune. Dans cette ville noire, une ruelle noire. Et dans cette ruelle noire, un batiment... sombre. Un grand batiment. La rue est deserte, et pourtant on perçois faiblement des cris qui semblent éttouffés par le silence de la nuit. Néanmoins, si l'on prend la peine d'entrer dans ce batiment, on est vite accueilli par des gardes, et par le bruits des cris de joies et de contestation de la foule. Si vous regardez bien, une fois à l'intérieur, une fois que les gardes vous auront laissé tranquilles, vous pourrez trouver une foule en délir, debout devant une grande estrade. Il S'agissait d'un ancien théatre, mais comme le réseau était clandestin, les sièges devant étaient reservés aux grands hommes de l'ombre.

Et moi dans tout ça? et bien, je suis dans les coulisses, comme on pourrait dire. Je me trouve par terre, derrière les rideaux qui nous séparaient de la vente, attaché à un poteau comme les autres, par une corde qui était liée à notre collier. Mes compagnons d'infortunes, étaient divers et variés. Des hybrides comme moi, fraichement sorti des boites à gigolos, ou bien des humains, drogués à mi chemin entre la vie et la mort. Que faisaient-il là? Et bien, il y en a qui pensent que nous prendre, au sens pervers du terme, reviendrait à devenir zoophyle. Mais comme ils ne sont pas contre les esclaves... Et puis, je vous avez bien dit qu'il s'agissait d'un réseau ilegal.

Les hybrides passent les uns après les autres et rejoignent leur nouveau maitre, vendu à des prix plus qu'acceptable pour les humains, et plutôt dérisoire pour les hybrides. A un certain moment, c'est moi que l'on vient chercher. On détache ma laisse et me tire vers la scène. Je suis vétu simplement, un grand t-shirt qui se voulait blanc en guise de haut et un short long gris. Quelque peu ébloui par les projecteur, je suis obligé de plisser les yeux lorsque j'avance. On me fait m'arrêter et je me suppose au milieu de la scène. Une main se pose sur mon épaule et une voix qui prend la paroles tout près de moi.

-Voici Saphir, jeune hybride de 21ans. Il n'a qu'un quart de sang inu et est d'origine européene.

Je me retourne vers lui, esseyant de le discerner. Je ne suis pas d'origine étrangère! Ce n'est pas parce que j'ai la peau blanche et les yeux non bridés que je suis européen... Et puis je comprend. Les étrangers sont appréciés comme esclave. On me vendra peut être plus cher... Ou peut être pas.

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Que voilà une journée bien ennuyante… Comme les autres à vrai dire. Cette journée en question avait été particulièrement longue. Car plutôt dans l’après midi, au cours d’une de mes nombreuses promenades, j’avais surpris une discussion entre deux hommes. Ils avaient parlés d’enchères et d’hybrides. Malheureusement je n’avais pas entendu le lieu, de plus cela se produisait la nuit. Une affaire louche parmi tant d’autre. Peut-être mais j’étais tout de même intrigué, curieux. Cette nuit je chercherai l’endroit où se déroule ses ventes sûrement illégales.

J’avais donc attendu patiemment que la Lune remplace notre beau Soleil. La nuit était fraîche, mais je ne frissonnais que très peu. Mon regard se faufila un peu partout, cherchant désespérément l’endroit dont avait parlé les inconnus un peu plutôt dans la journée. Mes pas me guidèrent jusque dans des ruelles qui m’avaient l’air… Peu fréquentable. Elles étaient très sombre, presque dépourvues de lampadaires. Rien de bien rassurant. Puis, des bruits, des rires et des cris se firent entendre.

Quelque chose me disait que je touchais au but. J’accélérai le pas et pénétrai dans un bâtiment aussi sombre que les ruelles, un léger éclairage en prime. Il y avait beaucoup de monde… Surtout des hommes. Oua, je n’avais jamais vu autant de personnes rassemblées dans un espace comme celui-ci. Sur la scène, des hybrides défilaient, un par un. Tous étaient vendus… Leurs nouveaux maîtres n’avaient pas l’air… Très aimant. Ils étaient plus pervers qu’autre chose.

Puis vient le tour d’une jeune homme, très mignon au passage, pâle comme un cachet d’aspirine. Un petit blondinet. A peine l’annonceur avait-il finit la présentation du jeune homme, que les enchères grimpèrent à une vitesse incroyable. Mais cela restait raisonnable dans les prix. Mais… Je n’avais pas envie qu’il se fasse acheter par ses crapules. Il ne méritait pas de vivre entouré de pervers comme eux. Je fermai doucement les yeux, inspirant profondément avant d’annoncer un prix à quatre chiffres, levant la main. Le silence régna un moment dans la salle, quelques messe-basses de ci de là se faisaient entendre.

Tous me regardait… Bah quoi ? A croire qu’ils ont vu un fantôme. L’annonceur se reprit et demanda s’il y avait d’autres participants. Je souris doucement en regardant le jeune hybride et attendit patiemment…

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Je suis pour le moins... étonné. L'homme qui m'avait présenté, mentant au passage sur mon pédigré, avait à peine fini de parler que les enchères grimpèrent d'un coup. Je me retourne vers la foule, baissant le regard me demandant où j'allait attérir. Un pervers? Oui sans doute, la salle en est rempli. Rare étaient les personnes de coeur ici. Au mieux, je me retrouverais chez un vieil homme pervers, et je passerais ma vie à lui faire tirer son coup. Au pire, je tomberais sur un proxénete. Je n'aime pas me prostituer, même à un seul et même homme. Mais je m'étais résigné à mon propre sort depuis longtemps.

Les prix augmentent, stagnent et je crois venu la fin de ma vente, lorsqu'un homme lève la main annonçant une offre beaucoup trop généreuse pour ma valeur. Et pour la valeur de n'importe qui dans cette pièce d'ailleurs. Le silence s'est rapidement installé, durant de longues secondes et même moi je reste bouché béé. Mais je suis le premier à bouger de nouveau, cherchant à ne plus avoir les yeux éblouis par les lumières, pour pouvoir distinguer cet homme intriguant. On annonce en tout cas qu'il a remporté cet enchère, autrement dit moi, et je parviens à l'appercevoir.

C'était un étrangers aux beau cheveux violet. Je baisse le regard. Il pourrait avoir gagné un prix de beauté que ça ne changerait pas grand chose. Tous les hommes sont pourris jusqu'à la moêlle. Je n'ai pas le temps de plus réagir que je sens une pression sur ma laisse. On m'atire en dehors de la scène, sous les murmures d'incompréhension de la foule. Pour tout dire, j'ai une petite boule au ventre. Je retourne donc dans les "coulisses" pendant que des hommes montrent la direction à prendre pour le client. Des humains en costumes tentent de me coiffer, d'epousseter mes vêtements. On m'enmène dans une petite pièce, où je m'assois sur une chaise et on pose ma laisse sur une petite table. Un garde se met devant la porte, attendant l'arrivée de l'acheteur.

De mon côté, je commence à sérieusement avoir peur. Ne sachant pas comment réagir avec cet homme ci pour ne pas m'attirer ses colères. C'était étrange, qu'après toute ces années de prostitution obligatoire, je ne veuille toujours pas de ce contact ci, alors que je l'éxécute très machinalement une fois en situation.

Invité

Le vendeur m’annonça que j’avais remporté l’enchère. Tant mieux, j’aurai été vraiment attristé de voir ce charmant garçon aux bras d’un obsédé. Quelques gorilles en costard vinrent me chercher pour me montrer la direction à suivre pour aller jusqu’à l’hybride. La plupart des personnes ici présentes, me lançaient des regards meurtriers. Je n’avais pas intérêt à trainer ici, si je voulais rester en vie. Cet endroit n’était vraiment pas rassurant… Après un instant de marche, on m’arrêta devant un garde. Celui-ci me demanda de régler tout de suite. Il ne manquait pas de culot à ce que je vois.

Bref… Je lui passai l’argent en question et il me laissa enfin entrer avec un sourire hypocrite sur le visage. Ouais, garde donc ce numéro pour ton boss. Avec moi ça ne fonctionne pas. En m’approchant de l’hybride, je fis un sourire qui se voulais rassurant, car oui le jeune homme n’avait pas l’air bien. Je m’arrêtai à un petit mètre de lui, le regardant un moment avant de me présenter.

« Salut toi, je me nomme Shaï Médjès, enchanté de faire ta connaissance. Quel est ton nom ? »

Je m’inclinai légèrement vers l’avant pour le saluer et attendis sa réponse, si toute fois il veut bien me la donner. Je ne chercherai pas à insister s’il ne veut pas. Un des mecs me tendit sa corde qui faisait office de laisse…Je secouai négativement la tête, ne lâchant pas le type du regard.

« Il a peut-être du sang d’hybride mais tout de même, je ne vois pas l’utilité de cette corde. »

Je fronçai légèrement les sourcils, le gorille n’insista pas plus longtemps. Tant mieux pour lui. Je reportai mon attention sur le jeune inu et lui sourit tendrement et lui pris doucement la main pour qu’il puisse se lever

« Partons vite de cet endroit… »

Je serrai sa main dans la mienne et me mis en marche. Une fois en dehors du bâtiment, je m’aperçu que la fraîcheur était encore plus présente. Le blondinet n’était pas très habillé. Tout en marchant, je lui lâchai la main afin de pouvoir lui donner ma cape.

« Je te le dis tout de suite pour t’éviter des interrogations inutile. Je suis loin d’être un pervers comme tous les autres individus qui étaient présents là bas. Je suis plus le genre de personne à vouloir traiter les hybrides comme nos égaux… »

Je lui ébouriffe gentiment les cheveux, continuant notre chemin.

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J'entend du bruit au dehors de ma cellule. Sans doute le garde qui discuttait avec le client.. Non, il faut que j'arrête de parler comme ça, ça me rappellait mon travail, il vallait mieux pour moi utiliser le terme de maitre. Puisque de toute manière, c'est ce qu'il était, au final. Au bout d'un petit moment de discution, et surement de paiement, l'homme qui avait proposé tant d'argent pour me posseder entra dans la pièce. Je le regarde, le dévisageant de haut en bas. Maintenant j'en étais sur, il était étranger... Ou en tout cas avait des parents étrangers... Il s'arrête devant moi, à une certaine distance et je me lève, droit comme un i. Il se présente, de manière très distingué, trop même. Il s'était un peu incliné... Je devais en faire autant?

-Je.. m'appelle Saphir.

Je décide de m'incliner baissant le regard. Je m'avance finalement, remarquant le garde qui récuperait ma laisse. J'attendais donc les ordres, mais ce fut plutôt une surprise pour moi d'entendre le dénomé Shaï refuser la corde qui me servait de laisse. Tout comme le garde, je fais une tête des plus intrigué. Ce dernier vient du coup détacher la corde du collier et me laisse partir. Je reste muet durant tout ce passage, et voit une main tendu vers moi. Une main repli de bijoux, de saphir d'ailleurs. Je l'attrape, n'hésitant qu'un court instant et me fais embarquer dans les couloirs.

On arrive enfin devant la porte de sortie. C'était la première fois que je l'empruntais, moi j'étais arrivé par la porte de derrière. Lorsqu'on arrive à l'éxtérieur, je me met à trembler comme une feuille. Il fait nuit, et froid dehors. Mon nouveau maitre ne lache ma main que pour se défaire de sa cape qu'il me tend. Je l'attrape, toujours méfiant et la met sur mes épaules. Je l'écoute attentivement dans son discourt et j'avais sérieuseent envi de répliquer que j'en doutais. C'était pas la première fois qu'on me sortais ça, et on me le disais souvent l'instant d'avant de me pénetrer.

Il voulait peut être gagner ma confiance, mais il n'avait pas besoin de ça. J'avais l'habitude, je répondrais au moindre de ses désirs, de gré ou non. Je baisse la tête lorsqu'il m'ébourriffe les cheveux et ne veut rien répondre au début. Je le vois reprendre son chemin et je lui attrape la main pour l'arrêter, et viens l'embrasser avant de détourner précipitement le regard. Sales habitudes. Le seul point positif, c'est que je verrais sa réaction, qui sera beaucoup plus concrète, ou vrai que de veines paroles. Et en me forçant à faire ça, peut être que j'aurais moins de mal à faire mon boulot avec lui?

Invité

Bon je savais très bien que la confiance, ça ne se gagnait pas comme ça. Soit, je serai donc patient s’il se méfie toujours de moi. Mais à peine avais-je repris la route que je sentis l’une de ses mains attraper la mienne. Cela eut pour effet de me stopper net dans mon élan, et je fus davantage surpris en voyant el jeune homme m’embrasser. Je le regardai un long moment, silencieux et clignai plusieurs fois des yeux, pas sûr d’avoir tout compris sur le coup. Je ris doucement en lui souriant.

« T’es un rapide toi hein ? Pour les bisous on verra plus tard, genre, quand on se connaîtra un peu plus, hm ? »
Saphir… Voilà un nom qui lui collait bien à la peau en tout cas. J’aime beaucoup cette pierre. Je lui repris doucement la main et l’emmenai enfin dans ma demeure. La décoration était bien évidemment comme mes origines, orientale. Les couleurs étaient présentes un peu partout dans la maison, au moins il y faisait bon vivre. J’espère qu’il se plaira ici comme moi je m’y plais. Je refermai la porte derrière nous et retirai doucement la cape de ses épaules. Le regardant d’un peu plus près, je pus constater qu’il n’était pas bien gros, voir même un peu trop maigre à mon goût. Il ne devait pas manger à sa faim ce pauvre garçon.

« Te voilà chez toi maintenant… Mais, vu que tu es maigre comme un clou, laisse moi te faire à manger. Enfin, si tu as faim bien sûr ? »Je cachai un bâillement avec ma main et regardai l’heure. Vingt-deux heure passé et je suis déjà fatigué. Eh bien, je me suis connu plus couche-tard. Je pris place sur le canapé en attendant que le petit hybride réagisse, attrapant un oreiller au passage. Comment avait-il atterrit dans un bâtiment comme celui de tout à l’heure ? Était-ce fréquent ce genre d’enchères ? Tout un tas de question dans ce style trainaient dans mon esprit. Les pauvres hybrides. Je plaignais ceux qui avaient eut la malchance de tomber sur un détraqué.

Une question me vins. Pourquoi ce joli Saphir m’avait-il embrassé ? Certainement pas par amour. Il se sentait obligé ? Avait-il était traité comme un objet sexuel ?… Rah toutes ces interrogations me donnait mal à la tête. Autant essayer de ne pas trop y penser.

[ La suite se trouvera dans le parc de Midori-> Maison de Shaï ^^]

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» Arrivée chez Shaï [Pv: Shaï]
» Shaï Médjès [ FINIT]