Les débuts d'une belle relation [PV Akiochou ♥]

Après cette belle première fois, Akio s'était endormi dans mes bras, et je n'avais pas tardé à trouver moi aussi le sommeil. La nuit avait été des plus paisibles et des plus reposantes. Il fallait dire que le corps tout chaud du petit renard me procurait un bien-être et un confort sans égal. Je n'avais pas dormi ainsi contre quelqu'un depuis longtemps, et la présence de jeune hybride avait quelque chose de rassurant que je n'avais jusqu'alors jamais connu.

Lorsque je me réveillai et jetai un coup d'oeil au réveil sur la table de chevet, il était déjà plus de dix heures du matin, la faute à nos ébats tardifs. Je regardai un moment l'adorable petite frimousse du kitsune. Non ce n'était pas un rêve... D'ailleurs, ça avait été trop beau pour en être un. Lui même l'était trop pour un simple rêve. Je me demandai comment bien commencer cette journée, et en eus une vague idée. Délicatement, je m'extirpai de l'étreinte du petit renard et sortit discrètement de la pièce.

Je me promenais nu dans la villa, aimant cela en le trouvant un brin excitant. J'allais jusqu'à la cuisine où je décidai de préparer à Akio un bon petit-déjeuner. Il me fallait tout faire en même temps pour que rien n'aie le temps de refroidir. Prenant un grand plateau que je posai sur la table, j'y déposai tout ce qui n'était pas à faire cuire: boissons, céréales et fruits. Je fis ensuite cuire des pancakes et des oeufs brouillés au bacon avant de sortir les confitures, miel, chocolat et sirop d'érable. Je portais avec équilibre mon plateau jusqu'à ma chambre... Notre chambre... Cette pensée me fit rougir. Je passai ainsi la porte, espérant que cela plaise à mon petit Prince.

Je m’étais endormi rapidement, bien pelotonné contre Aryn. Légèrement roulé en boule, c’est ainsi que je dormais, je me sentais en sécurité dans ses bras. Je n’avais plus envie de les quitter, les trouvant réconfortant. Je me suis même demandé, si mon cerveau de déraillait pas un peu. Que tout ceci n’avait été qu’une grande illusion, un rêve. Je serai vraiment triste si ça l’étais. Mais en attendant, je restais endormi. Pour une fois, j’avais réussis à garder les yeux fermés durant toute la nuit. D’habitude, je me réveille plusieurs froid. Ca arrivait surtout quand j’avais froid ou faim, ou encore, mal.

Je ne savais pas quelle heure il était. Tout ce que je savais, c’est que j’avais chaud. Que je me trouvais sur un lit confortable… Ca n’était donc pas un rêve. J’avais bel et bien vécu toutes ses choses. J’avançais mon bras vers l’avant, en espérant trouver mon amant, mais je ne trouvais rien. Ouvrant mes yeux chocolatés, je pu voir que l’étalon n’était plus à mes côtés. Hu ? Mais où est-il passé ? Je me redressais un peu et m’étirais tel un chat, le corps penché en avant afin de détendre mes petits muscles. Je restais sous la couverture chaude… Je sentais son odeur. Ca m’apaisais.

Puis, petit à petit, je sentais une bonne odeur. Enfin, plusieurs bonnes odeurs. En humant tout ça, mon estomac se manifesta bruyamment, tordant mes boyaux dans tous les sens. Pourtant j’avais bien mangé hier soir… Mais pas le temps de pensé, que le bel étalon refit son apparition dans la chambre avec un plateau remplit de bonne nourriture. Miam ! Je sortis de sous la couverture, encore nu comme un ver, et me rapprochais du bord du lit, regardant Aryn en souriant timidement.

« Coucou… »

Je rougis violemment en remarquant que, tout comme moi, il était encore nu. Je pris ma queue de kistune et enfouissais mon visage dedans pour cacher ma gêne…

Lorsque j'entrais dans ma chambre, le jeune renard était déjà réveillé. En voyant cela, j'espérais qu'il ne s'était pas trop senti seul à son réveil... C'était toujours une chose dommage que de se réveiller seul, et je comptais bien rattraper ça les nuits suivantes. Quoique le petit-déjeuner au lit était une surprise qui devait rattraper ça, surtout lorsque je voyais le regard intéressé de Akio qui se posait sur le plateau. Je ne pus m'empêcher de sourire. J'avais à faire à un vrai petit gourmand! Et quelque part au fond de moi, je trouvais que ça lui ajoutais quelque chose d'encore plus adorable...

Je le vis soudainement rougir et ne pus m'empêcher de me demander quelle en était la raison. Pourquoi les joues de ce beau petit renard prenaient-elle si soudainement cette teinte rosée qui m'incitait d'avantage à aller les croquer? La réponse à cette question me vint aussi rapidement que le rouge avait pris possession des joues de l'hybride. Ma nudité avait été pour moi si naturelle que je n'y avais guère prêté attention, mais en voyant maintenant la teinte du visage de Akio et lorsque mes yeux se posèrent sur son corps nu, je me mis moi aussi à rougir violemment.

Qu'est-ce qui m'arrivait, moi qui normalement était vraiment à l'aise avec ces choses là? Est-ce que le charme de mon jeune compagnon me faisait de l'effet à ce point là? Visiblement oui. Quelque chose dans sa nudité m'impressionnait, me fascinait. Je vins m'asseoir sur le lit non loin de lui et posai le plateau entre nous deux, tâchant de lui adresser un joyeux sourire malgré mes joues en feu.

-Coucou... c'est pour toi, lui annonçais-je en poussant légèrement vers lui le plateau.

Il avait enfoui son visage dans sa queue touffue de kitsune et cela me fit sourire, attendri par ce petit hybride si mignon... Je tendais la main, la passant doucement sur sa joue. Sa peau avait la douceur de celle d'un nourrisson, et en le regardant, je me surpris à penser qu'il devait en avoir la fragilité. Certes, cela était plus qu'improbable, mais je ne désirais qu'une chose:

-Tu verras, je prendrai soin de toi Akio, et je te protégerai. Je te le promets.

J'avais donné ma parole, bien que je ne savais trop comment faire pour m'opposer à son maître, qui non seulement devait avoir plus de moyens que moi, en plus d'avoir plus de droits, mais qui aussi avait l'avantage de la force si la situation devait mal tourner. Cependant, ces paroles, j'avais un besoin vital de les prononcer, et de m'y tenir. Akio méritait bien mieux que la sale vie qu'il avait eue jusqu'alors.

Je rougissais violemment en l'entendant. Tout ça, pour moi ? Et lui alors ? Il ne mangeait pas ? Je savais que j'avais un gros appétit, mais tout de même, je me voyais mal manger tout un plateau rien que pour moi. Je m'approchais légèrement de celui-ci et commençais à manger quelques bouchées, dégustant simplement la nourriture. Oua ! C'était vraiment trop bon ! Je n'avais jamais eu l'occasion de goûter à ce genre de repas. C'était plutôt moi qui les servaient à mon maître, je n'avais même pas le droit d'y goûter. Je me rattrapais sur toutes ces années d’abstinence. Je relevais la tête vers l'étalon et redressais mes oreilles en l'entendant parler. Prendre soin de moi... ? Vraiment ? Personne n'avait jamais prononcé de telles paroles. Je lui souris timidement alors que j'avalais un peu de bacon.

" D'accord..."

Je me sentais en sécurité ici, dans ses bras. Je lui laissais tout de même un peu de place pour qu'il vienne me rejoindre sur le matelas. je penchais légèrement la tête en le regardant et gigotais mes oreilles de renard.

" Et toi, tu ne mange pas ? "

Je pris le verre de lait et bu quelques gorgées. Miam ! Ca aussi, ça faisait un moment que je n'en avais pas bu. Je plongeais mon regard dans celui de l'étalon et rougit doucement alors que je continuais de déguster mon petit déjeuner. Je m'allongeais sur le dos, toujours face au plateau et regardais chaque sorte de nourriture avec attention.

" Je sais pas quoi choisir... Tu me nourris ?"

Je rougis un peu plus et baissais les oreilles, intimidé.

Akio mangeait toujours avec le même appétit que la veille, ce qui ne manqua pas de soulever chez moi quelques interrogations: était-ce parce qu'il n'avait pas été bien nourri ces derniers jours qu'il démontrait un tel appétit, ou bien alors alors était-ce normal chez lui de manger de la sorte? Rien que cette idée me fit légèrement sourire... mignon et adorable jusqu'au bout de tout ce qu'il entreprenait, voilà comment était Akio.

Le petit sourire qu'il m'adressa me réchauffa le coeur, moi qui pensais aux moment difficiles qu'il avait du vivre jusque là, et surtout aux conséquences qui pouvaient en découler sur l'identité morale d'une personne. Le petit renard semblait très bien s'en être sorti, et cela me soulageait. Cependant, je devais rester attentif. Peut-être cachait-il des blessures un plus profondes, des blessures que je devrais aussi plus tard panser. Si c'était vraiment le cas, je le ferai, sans aucune hésitation. Mon bel amant d'un nuit le méritait bien.

Il me demanda ensuite si je ne mangeais pas, sans perdre le temps d'attendre ma réponse et cela me fit doucement rire. Vint ensuite le moment où il me regarda dans les yeux. Je savais qu'il pourrait d'ores et déjà y lire un amour sans faille.

Je vins doucement m'asseoir près de lui après qu'il m'ait demandé de le nourrir, et je me baissai pour lui embrasser doucement ses petites joues toutes rouges.

-Tout d'abord, il faut t'enlever ça, lui dis-je en essuyant de mon doigts la petite moustache de lait qui s'était formée au-dessus de ses lèvres.

Je le relevai ensuite, l'appuyant contre moi, et avec patience et délicatesse, le fis manger.

Aryn rapprocha sa main de mes lèvres et essuya une petite trace de lait qui s’était formée juste au dessus de mes lèvres. Je rougis un peu plus et détournais le regard. Il m’aida à me relever et me serra contre lui. La fourchette se planta dans la nourriture savoureuse, se rapprochant ensuite de ma bouche. Je l’entrouvris et acceptais la nourriture avec plaisir, mâchant tranquillement. Avalant rapidement la bouchée, j’acceptais la suivante avec autant de plaisir que la première. Je mangeais et déguster le petit déjeuner avec beaucoup d’appétit. C’était tellement bon…

Je remuais doucement la queue, attendant impatiemment chaque nouvelles bouchées. Il va sûrement pensé que j’étais sous nourris, ce qui était vrai. Mais j’avais surtout un appétit d’ogre. Je mange pour quatre malgré ma petite corpulence. En un rien de temps, j’avais presque vidé toutes les assiettes, sans laisser grand-chose pour l’étalon. En le remarquant, de nouvelles rougeurs firent leur apparition. J’exagère tout de même. Je me détachais légèrement de son torse pour remplir un nouveau verre de lait, du moins la moitié. Une fois fait, je ne perdis pas de temps pour en boire le contenu, me recollant contre lui.

J’essuyais mes lèvres d’un revers de main et reposais le verre sur le plateau. J’avais très bien mangé et ça se voyait facilement, grâce à mon petit ventre qui avait prit une forme un peu plus ronde. Je me retournais vers le beau jeune homme pour lui faire face, rougissant. Me pelotonnant, je soupirais longuement de bien être. Je n’avais jamais aussi bien mangé de toute ma vie. Je me demandais même si j’allais pouvoir prendre le repas du midi tant j’étais rassasié.